Pour ce poème, allongée sur mon lit, je me suis mise à penser à toutes ces fois où j’ai cru être seule. Quand j’ai dû laisser une amie sur la route, quand la vie m’a montré que je suis sur la terre et non dans le ciel, quand les gens m’ont rejetée.
Je fus la fille sur qui personne n’aurait misé ; j’avais des problèmes de vue, un manque d’énergie énorme, mais surtout, personne n’arrivait à me comprendre.
Un jour, tout cela a changé, quand j’ai rencontré mon ami. Il m’a appris que j’étais belle, il m’a appris à prier, il m’a annoncé des choses qui se sont réalisées. Pendant tout le temps où les gens m’ont rejetée, crachée, il était là.
Pourtant, à chaque fois que la vie devient difficile, qu’au lieu de croire j’essaye d’espérer, mon âme élimine sa présence, comme si j’avais toujours été seule dans ce monde. Mon âme le diabolise, comme s’il était l’origine de mon problème.
Mes souvenirs de toi ! est pour rappeler à mon âme que je n’étais pas seule. Je ne sais pas par quoi la vie m’amènera, mais j’aimerais me souvenir des bontés de Jésus.
J’espère que, pendant la lecture, tu voyageras dans tes moments de bonheur, où Dieu t’a montré sa fidélité : un problème qui trouve une solution surnaturelle, une solution impossible, un bonjour qui te procure le sourire dès le matin.
J’espère que cela te fera oublier vos soucis du moment. Bonne lecture, et n’oublie pas de laisser un commentaire pour m’encourager.
Poème : Mes souvenirs de toi!
Ô, mon ami,
Je me suis replongée dans mes souvenirs—
J’ai trouvé ta présence.
Les images qui sont devenues mon essence,
Sont remplies de toi.
Les jours longs d’épreuves,
Les nuits pleines d’obscurités,
Ont tous été marqués.
L’arbre qui chute, traversant le fleuve.
Les circonstances fortuites, orchestrées par toi.
Mon ami,
La croix où tu m’as libéré ,
L’œuvre que j’ai tellement remise en question,
C’est en elle que j’ai trouvé ma solution —
Quand on m’a délaissé.
Le vent que tu as créé,
La pluie qui m’a arrosée,
Ont été témoins de ton amour pour moi.
Aujourd’hui, devant cet ennemi,
Je veux me souvenir à nouveau de toi.
Ce sang qui a coulé,
Cette pierre qui s’est agitée,
Devant toi rien n’as résisté!
Devant ton nom toute chose s’est abaissée.
Toi, qui demeures le même éternellement.
Mon ami laisse-moi aujourd’hui t’aimer,
Par ma voix laisse-moi te louer.
Quand rien ne va, laisse-moi aimer ce que tu aimes,
Par mes gestes, par mes prières, et même par mes sentiments.
Conduis-moi à te demeurer fidèle.
Auteur : Lyna BALENGA
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